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Le vrac, modèle de consommation de demain ?

Pourra-t-on bientôt retrouver tous nos produits en vrac dans nos supermarchés ? C’est le souhait de l’Assemblée Nationale qui débat actuellement sur le projet de loi Climat et Résilience. La loi prévoit d’imposer un minimum de 20% de vrac dans les grandes surfaces d’ici 2030. Cette nouvelle loi, couplée à une conscience écologique de plus en plus forte chez les Français, impose aux marques de s’adapter afin de proposer à leur clients une nouvelle expérience d’achat plus responsable.

 

Découvrons l’opinion d’un échantillon représentatif de 1000 personnes sur leur consommation du vrac ainsi que sur des exemples de dispositifs mis en place par les marques.

 

 

Le vrac, mode de consommation adopté par les 2/3 des jeunes, infuse petit à petit

Autrefois perçue comme une tendance de niche, la vente en vrac s’est petit à petit développée pour toucher une cible plus large. Aujourd’hui, plus d’1 français interrogé sur 2 indique acheter des produits en vrac (56% pour être précis).

 

Les acheteurs viennent de toutes zones géographiques, avec des profils socio-économiques variés : le mode de consommation infuse donc auprès de toute la population française. Les jeunes de 18 à 34 ans, plus sensibles aux problématiques environnementales, sont les premiers acheteurs de la catégorie (65%).

 

Les motivations pour acheter en vrac sont d’abord d’ordre écologique

Le comportement d’achat du vrac est d’abord motivé par des considérations écologiques comme « utiliser moins d’emballages » et « choisir la bonne quantité pour éviter le gaspillage ». De manière plus marginale, elles sont aussi économiques « pour payer moins cher » et dénotent une volonté de mieux consommer à travers leur choix d’acheter en vrac : bio, français, et solidaire.

Les dispositifs vracs qui proposent des produits « secs » séduisent les Français

Les marques qui proposent des produits secs comme le bar à céréales lancé par Kellogg’s et le café en grain proposé par Nescafé sont celles qui remportent le plus d’approbation. Ces types de produits étant parmi les premiers à avoir fait leurs marques dans le vrac, semblent plus habituels et acceptés. Les produits ménagers, quant à eux, semblent aussi être un secteur attractif pour les marques.

 

D’autres secteurs doivent encore faire leurs preuves pour convaincre les acheteurs, comme en témoigne l’enthousiasme relativement plus limité suscité par le distributeur de bières pression de Heineken et Gallia.

 

 

Certains commentaires mettent en avant des préoccupations pratiques : l’idée est bonne si « on arrive à verser plus de bière que de mousse ». De même, « la conservation et la fermeture [leur] semble risqué ». D’autres soulignent la difficulté « d’avoir un contenant facile pour la consommation immédiate ». Il ne faut pas non plus négliger les problèmes de santé publique : « je suis perplexe quant à la sécurité de la consommation d’alcool. Qui peut contrôler si c’est quelqu’un de mineur ou de majeur qui achète ? ».

 

 

Le vrac est sans nul doute un mode de consommation qui va progresser au fil de l’évolution vers une société plus écoresponsable, porté par la législation et l’engouement de la jeunesse. Avant de se lancer sur une distribution vrac à grande échelle, il est important de tester différentes configurations et de lever les éventuels freins à l’achat.

 

 

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